Au fond, tout ne tient qu’à soi. C’est un soleil dans le ventre aux mille rayons. Le reste n’est rien. Picasso (1932) – Métamorphose et Unité (Ed. Skira, 1971)
Tout commence avec une formule prononcée par sa fille âgée de 7 ans. Elle rentre de l’école et raconte qu’on lui apprit à faire des Picasso. À l’école ou bien pour soi, à tout âge, nous sommes nombreux.ses à avoir tenté une imitation des œuvres de Picasso, un visage cubiste, des assemblages de couleurs, un trait marqué, des personnages singuliers. (...)
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Faire des Picasso
22 avril 2021, par florence -
relier des mondes
2 septembre 2020, par florenceFlorence Obrecht, relier des mondes.
Point commun parmi quelques unes des figures récemment représentées par Florence Obrecht : les lunettes. Métaphore de la vision accrue à laquelle la peinture nous invite ? Ou de la peinture elle-même dans laquelle se reflète une certaine vision du monde ? La série des « Explorateurs » est née d’un séjour à la montagne et plus particulièrement de ces skieurs aux lunettes miroitantes qui miniaturisent dans leur verre tout un panorama. Anciennes lunettes d’aviateur ou de (...) -
Folklores
24 novembre 2017, par florenceFLORENCE OBRECHT – FOLKLORES Galerie ALB
Il y a le folklore qu’on imagine, et celui que l’on vit ; il y a celui que l’on visite, et celui que l’on habite ; il y a celui que l’on peint, et celui que l’on épouse. Tous ces Folklores, Florence Obrecht les capture dans le réel, les transformant en une myriade mirifique d’imaginaires.
Looney Runes Sa peinture est un éloge de la singularité – pas de la différence monstrueuse, ni de l’individualisme banal, mais une manifestation de ce qui est nous tout en (...) -
La grande parade, exposition personnelle à la galerie ALB 16 octobre - 25 novembre 2014
10 octobre 2014, par florence« La grande parade » Première exposition personnelle de Florence Obrecht à la galerie ALB 16 octobre - 25 novembre 2014
Charlotte, Clara et quelques autres… Florence Obrecht aime à parer ses modèles, les vêtir et les mettre en scène pour les peindre, renouant avec la tradition des portraits en pieds. Car si sa peinture est parade, c’est qu’elle est nécessaire travestissement de la triviale réalité. Les figures sont là face à nous, interdites, dans leur mutisme et leur frontalité. Regardons Charlotte, (...) -
La dernière rose de l’été
2 septembre 2012, par florenceL‘exposition La dernière rose de l‘été va regrouper un ensemble d‘œuvres hétéroclites que Florence Obrecht a réalisé, regroupé dans l‘esprit d‘une collection depuis plus d‘un an déjà. J‘ai une relation intime avec le travail de Florence ; j‘ai pourtant mis longtemps à réaliser quelque chose d‘essentiel pour comprendre son travail : Florence travaille définitivement dans l‘idée de réaliser une exposition, c‘est à dire un ensemble qui devient une œuvre à part entière. En effet, Florence coud les nombreux bouts de (...)
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Contes cruels de la jeunesse
5 janvier 2011, par colin, florencePour résumer les activités multiples (dessin, vidéo, peinture, collage, installation) de Florence Obrecht, il suffirait de voler le titre d’un film de Nagisa Oshima : Contes cruels de la jeunesse. Je n’ai pas vu ce film mais, lors de ma première visite d’atelier chez l’artiste, ce sont les premiers mots qui me sont venus à l’esprit.
Tout d’abord parce que Florence Obrecht semble nous raconter des histoires : une petite fille pose étrangement habillée devant un château de style renaissance, des (...) -
La Jeune fille et la mort.
22 December 2010, by colin, florenceIt is not without ingenuity that Florence Obrecht builds her own world. She gives life to dreams and teenager fantasies without trying to justify them intellectually - or at least without letting in the possibility for the viewer to do so.
Still, it is precisely this innocence, phony or real, that helps asserting the strength of her work and gives Florence’s pieces their strange charming effect.
The viewers are faced with young girls, turning into mermaids, whose grace or sometimes (...) -
La Jeune fille et la mort.
22 décembre 2010, par colin, florenceCe n’est pas sans ingénuité que Florence Obrecht construit son univers. Elle donne en effet existence à des rêveries et à des fantasmes d’adolescentes sans chercher à cela de justification intellectuelle — ou tout au moins, sans laisser percer dans ses œuvres le fait qu’il puisse y en avoir.
Or c’est justement cette innocence, feinte ou réelle (et sa force, c’est qu’on ne parvient pas à savoir ce qu’il en est vraiment), qui donne leur charme étrange aux œuvres.
On est en effet confronté à des jeunes (...) -
Conte Fantastique
22 décembre 2010, par colin, florence“Les dessins, peintures et installations de « Conte fantastique » (du 2 juin au 2 juillet 2007, galerie Iragui) entraînent le spectateur dans une rêverie éveillée faite d’obsessions et de fantasmes. Des images d’adolescents au style « gothique », des jeunes filles au rimmel dégoulinant sur fond de décor pop rock, des égéries figées dans des cadres dix-neuvièmistes peuplent le décor à l’obscurantisme moyenâgeux. La série des Parchemins suggère même quelques cérémonies initiatiques durant lesquelles l’artiste (...)